Traduction en langue corse d'un fragment de poème de Victor Hugo
FRAGMENT TIRÉ DE « L’AIGLE DU CASQUE » DE V.HUGO, QUE NOUS PROPOSONS À NOS LECTEURS DE TRADUIRE EN CORSE
Le bois, calme et désert sous le bleu firmament
Remuait mollement ses branchages superbes ;
Les nids chantaient, les eaux murmuraient dans les herbes ;
On voyait tout briller, tout aimer, tout fleurir.
Grâce ! criait l’enfant, je ne veux pas mourir !
Tiphaine accourt. Et, riant de fureur, haletant, Il tua l’orphelin et dit : « je suis content » !
Ainsi rit dans son antre infâme la tarasque.
Alors l’aigle d’airain qu’il avait sur son casque,
Et qui, calme, immobile et sombre, l’observait,
Cria : « cieux étoilés, montagnes que revêt
L’innocente blancheur des neiges vénérables,
Ô fleuves, ô forêts, cèdres, sapins, érables,
Je vous prends à témoin que cet homme est méchant !
Et cela dit, ainsi qu’un piocheur fouille un champ,
Comme avec sa cognée un pâtre brise un chêne,
Il se mit à frapper à coups de bec Tiphaine ;
Il lui creva les yeux ; il lui broya les dents ;
Il lui pétrit le crâne en ses ongles ardents
Sous l’armet d’où le sang coulait comme d’un cible,
Le jeta mort à terre et s’envola, terrible.
(C’est la poésie qu’aimait à citer - paraît-il, mais nous n’en sommes pas sûr- notre nationale BB devant l’assassinat d’un jeune phoque). Tiphaine= R haine, nos lecteurs l’auront deviné.)
CYRUS
FRAGMENT TIRÉ DE « L’AIGLE DU CASQUE » DE V.HUGO, QUE NOUS PROPOSONS À NOS LECTEURS DE TRADUIRE EN CORSE
Le bois, calme et désert sous le bleu firmament
Remuait mollement ses branchages superbes ;
Les nids chantaient, les eaux murmuraient dans les herbes ;
On voyait tout briller, tout aimer, tout fleurir.
Grâce ! criait l’enfant, je ne veux pas mourir !
Tiphaine accourt. Et, riant de fureur, haletant, Il tua l’orphelin et dit : « je suis content » !
Ainsi rit dans son antre infâme la tarasque.
Alors l’aigle d’airain qu’il avait sur son casque,
Et qui, calme, immobile et sombre, l’observait,
Cria : « cieux étoilés, montagnes que revêt
L’innocente blancheur des neiges vénérables,
Ô fleuves, ô forêts, cèdres, sapins, érables,
Je vous prends à témoin que cet homme est méchant !
Et cela dit, ainsi qu’un piocheur fouille un champ,
Comme avec sa cognée un pâtre brise un chêne,
Il se mit à frapper à coups de bec Tiphaine ;
Il lui creva les yeux ; il lui broya les dents ;
Il lui pétrit le crâne en ses ongles ardents
Sous l’armet d’où le sang coulait comme d’un cible,
Le jeta mort à terre et s’envola, terrible.
(C’est la poésie qu’aimait à citer - paraît-il, mais nous n’en sommes pas sûr- notre nationale BB devant l’assassinat d’un jeune phoque). Tiphaine= R haine, nos lecteurs l’auront deviné.)
CYRUS