Les prisonniers politiques
Corsica Catolica ne saurait se désintéresser de nos prisonniers politiques. Nous soutenons sans réserve Félix Benedetti : Il est de notre sang, il est notre ami, notre compatriote et il lutte pour notre pays.
Mais ce sont précisément ces liens charnelles qui nous font réprouver son instrumentalisation au bénéfice d'une idéologie étrangère. C'est ainsi que LDH , tout récemment, s'était servi du malheur d'Alessandri et de Ferrandi pour faire triompher leur slogan :"non à la prison à vie".
Or nous voyons avec stupeur que les deux partis "nationalistes" emboite le pas à cette organisation humanitaire à géométrie variable et à sens unique. Certes ils parlent encore de leurs "fondamentaux" ont depuis Aleria radicalement changé. C'était les fondamentaux de la Corse ils sont devenus les fondamentaux de l'Homme (français). Et nous savons que les Droits de l'Homme sont ployables en tout sens et tournent toujours à l'avantage du plus fort.
Lénine disait que, lorsqu'un mouvement politique devenait dangereux, le meilleur moyen de le désarmer était de le diriger. La république une et indivisible y a réussi - d'autant plus facilement que ces "séparatistes" n'était pas, pour employer les images de Marie France Garaut à propos de Chirac, "du marbre dont on fait les satues, mais de la vaillance dont on fait les bidets". Entrés dans le Système ils ont connu avec un succès électoral éclatant, par lequel, de contre pouvoir qu'ils étaient, ils sont devenus les auxiliaires du Pouvoir, qui les a confiner dans les tâches subalternes qu'il leur a octroyer, sous l'œil sourcilleux du Préfet. "Ne, sutor ultra crepidam" (Cordonnier, pas au-delà de la sandale). Occupez vous des déchets; mais il y a une ligne rouge à ne pas franchir, sinon, gare à vous ! Bref, ils ont été piégés et le Pouvoir fera tout pour qu'ils gardent le Pouvoir local.
Ils ont trois députés, le gouvernement aimerait qu'ils en aient quatre. Être député, c'est se déclarer Français le rôle d'un député n'est pas de défendre les intérêts particuliers de ses électeurs mais les intérêts généraux de la Nation, non de faire "entendre la voix de la Corse à la France" mais la voix de la France à la Corse. Comment nos "nationalistes" ont ils pu ignorer cette vérité première ? Ont croit rêver...
Ils nagent en pleine Utopie, ou, pour mieux dire, en pleine Absurdie.
Pour en revenir à Felix Benedetti nous voulons bien Croire qu'il désire sa libération, mais il s'en sont interdit les moyens. Les condamerons nous pour autant ? Eux aussi sont nos frères de sang (enfin plus au moins), nos frères égarés. Quand ouvriront ils les yeux ? Quand comprendront ils que le seul salut pour la Corse, s'il n'est pas trop tard, c'est de retrouver ses sources de vies, c'est à dire son Histoire et son âme.
Corsica Catolica