une élection singulière
une élection
Une élection singulière : celle de Sartène.
A la veille des municipales, les passions s’échauffent. A ce jeu les Corses sont imbattables. Les forêts flambent, mais ce sont les Corses qui brûlent. Les pompiers eux-mêmes prennent feu. Ne sourions pas trop : ce spectacle a, chez nous, quelque chose de réconfortant : on dirait que la Corse se réveille, après une longue hibernation. Elle vit ! Miracle…
On assiste donc – c’est la loi du genre - à une surenchère de promesses. Ici éclate la différence radicale entre Paul-Michel Castellani et les autres candidats. Elle se manifeste dans son vocabulaire. Le premier nous parle d’honneur, de fidélité, de vaillance, de patrimoine, de transmission, d’héritage. On sent qu’il a « la fibre corse ».
D’autres l’ont aussi ; nous songeons à ces maires de petits villages qui, avec de faibles moyens, s’acharnent à maintenir en vie leurs communautés agonisantes. « Corsica Catolica » saisit ici l’occasion de leur rendre l hommage qui leur est dû. Ce sont de « vrais corses ».
Pourtant, lorsque ces « vrais corses » essaient de conceptualiser leurs sentiments, ils n’ont à leur disposition que les idées et les mots qui leur ont été inculqués par l’Ecole de Jules Ferry, c’est à dire par la philosophie des Lumières. Ils tombent ainsi dans une contradiction dramatique, car cette philosophie enseigne l’émancipation de l’individu (l’individu-roi), donc la destruction des liens sociaux, alors que leur « fibre corse » demande le contraire !
Mais, - divine surprise - voici que « Core in fronte » se tourne vers « Corsica Catolica ». Comme cette dernière a compris que le surnaturel ne peut planer dans les airs, mais a besoin, pour « prendre corps », de s’incarner dans les humbles travaux de la terre, par des lois, des mœurs, des institutions, « Core in fronte » a compris que, pour que la terre ne s’affadisse pas, elle a besoin du sel qui lui donnera un goût céleste, qui la rehaussera au niveau du surnaturel, d’une réalité transcendante pour laquelle il est beau de donner sa vie.
Ainsi, ce qui paraissait opposé se révèle complémentaire. La terre a besoin du ciel, mais le Ciel a besoin de la terre.
Grâces soient rendues à « Core in fronte » ! Nous souhaitons qu’il soit un pôle d’attraction pour tous les autres « nationaux ». Ces derniers, étant avec eux, seront également avec nous. Tous ensemble nous pourrons travailler au « bien commun », idéal de l’antiquité gréco-romaine, et qui, à travers le Moyen Age, qui l’a transfiguré, s’est perpétué jusqu’aux « Lumières » et se continue, après la ruine de celles-ci, jusqu’à nos jours – ce « bien commun » par lequel l’individu, se sacrifiant à la communauté, devient une personne, et tisse les liens qui font notre présent, nous unissant à notre passé, lequel prépare notre avenir.
Paul-Michel Castellani, qui remplissait d’importantes fonctions au sein de l’IUFM (Maître formateur, chargé de recherche) et auquel nous devons un ouvrage remarquable sur l’enseignement du corse et, par ailleurs, « l’observatoire du racisme anti-corse », a entendu l’appel du pays natal. Il a quitté la capitale pour se consacrer à Sartène, le lieu de sa naissance. Entouré d’une équipe aussi compétente que dévouée, il remplira sa mission avec la ferveur que chacun lui connaît. S’il est élu, il n’y aura ni vainqueur ni vaincu, ou plutôt, une seule victoire, celle de Sartène, qu’il s’attachera à faire renaître de ses cendres ; il l’enracinera dans son passé, il lui rendra son âme, en la ressourçant, en la revitalisant, de telle sorte que, de son immuable identité jaillissent des fleurs toujours nouvelles. Il la rassemblera, non pour une honteuse capitulation, mais pour le combat qui s’annonce. Il faut voir au delà des municipales. Les puissances de la mort, déjà à l’œuvre, nous préparent un monde métallique et glacé. C’est ce qu’elles appellent le transhumanisme, la sortie de l’humanité, qui sera la fin de l’Homme, et la création d’une espèce nouvelle. Un rêve luciférien.
Nous savons que la lutte sera longue et âpre. On ne remonte pas facilement quand on est parti de si bas. La victoire ne s’obtiendra qu’au prix fort : l’ascèse guerrière et le sacrifice.
Sartène : une lumière dans la nuit qui envahit le monde. Sartène, la cité fière ; Sartène, la cité du « catenacciu. » Sa lumière ne sera pas étouffée par les ténèbres, car elle est portée par « La petite fille Espérance, escortée par des générations de héros.
CORSICA CATOLICA
Une élection singulière : celle de Sartène.
A la veille des municipales, les passions s’échauffent. A ce jeu les Corses sont imbattables. Les forêts flambent, mais ce sont les Corses qui brûlent. Les pompiers eux-mêmes prennent feu. Ne sourions pas trop : ce spectacle a, chez nous, quelque chose de réconfortant : on dirait que la Corse se réveille, après une longue hibernation. Elle vit ! Miracle…
On assiste donc – c’est la loi du genre - à une surenchère de promesses. Ici éclate la différence radicale entre Paul-Michel Castellani et les autres candidats. Elle se manifeste dans son vocabulaire. Le premier nous parle d’honneur, de fidélité, de vaillance, de patrimoine, de transmission, d’héritage. On sent qu’il a « la fibre corse ».
D’autres l’ont aussi ; nous songeons à ces maires de petits villages qui, avec de faibles moyens, s’acharnent à maintenir en vie leurs communautés agonisantes. « Corsica Catolica » saisit ici l’occasion de leur rendre l hommage qui leur est dû. Ce sont de « vrais corses ».
Pourtant, lorsque ces « vrais corses » essaient de conceptualiser leurs sentiments, ils n’ont à leur disposition que les idées et les mots qui leur ont été inculqués par l’Ecole de Jules Ferry, c’est à dire par la philosophie des Lumières. Ils tombent ainsi dans une contradiction dramatique, car cette philosophie enseigne l’émancipation de l’individu (l’individu-roi), donc la destruction des liens sociaux, alors que leur « fibre corse » demande le contraire !
Mais, - divine surprise - voici que « Core in fronte » se tourne vers « Corsica Catolica ». Comme cette dernière a compris que le surnaturel ne peut planer dans les airs, mais a besoin, pour « prendre corps », de s’incarner dans les humbles travaux de la terre, par des lois, des mœurs, des institutions, « Core in fronte » a compris que, pour que la terre ne s’affadisse pas, elle a besoin du sel qui lui donnera un goût céleste, qui la rehaussera au niveau du surnaturel, d’une réalité transcendante pour laquelle il est beau de donner sa vie.
Ainsi, ce qui paraissait opposé se révèle complémentaire. La terre a besoin du ciel, mais le Ciel a besoin de la terre.
Grâces soient rendues à « Core in fronte » ! Nous souhaitons qu’il soit un pôle d’attraction pour tous les autres « nationaux ». Ces derniers, étant avec eux, seront également avec nous. Tous ensemble nous pourrons travailler au « bien commun », idéal de l’antiquité gréco-romaine, et qui, à travers le Moyen Age, qui l’a transfiguré, s’est perpétué jusqu’aux « Lumières » et se continue, après la ruine de celles-ci, jusqu’à nos jours – ce « bien commun » par lequel l’individu, se sacrifiant à la communauté, devient une personne, et tisse les liens qui font notre présent, nous unissant à notre passé, lequel prépare notre avenir.
Paul-Michel Castellani, qui remplissait d’importantes fonctions au sein de l’IUFM (Maître formateur, chargé de recherche) et auquel nous devons un ouvrage remarquable sur l’enseignement du corse et, par ailleurs, « l’observatoire du racisme anti-corse », a entendu l’appel du pays natal. Il a quitté la capitale pour se consacrer à Sartène, le lieu de sa naissance. Entouré d’une équipe aussi compétente que dévouée, il remplira sa mission avec la ferveur que chacun lui connaît. S’il est élu, il n’y aura ni vainqueur ni vaincu, ou plutôt, une seule victoire, celle de Sartène, qu’il s’attachera à faire renaître de ses cendres ; il l’enracinera dans son passé, il lui rendra son âme, en la ressourçant, en la revitalisant, de telle sorte que, de son immuable identité jaillissent des fleurs toujours nouvelles. Il la rassemblera, non pour une honteuse capitulation, mais pour le combat qui s’annonce. Il faut voir au delà des municipales. Les puissances de la mort, déjà à l’œuvre, nous préparent un monde métallique et glacé. C’est ce qu’elles appellent le transhumanisme, la sortie de l’humanité, qui sera la fin de l’Homme, et la création d’une espèce nouvelle. Un rêve luciférien.
Nous savons que la lutte sera longue et âpre. On ne remonte pas facilement quand on est parti de si bas. La victoire ne s’obtiendra qu’au prix fort : l’ascèse guerrière et le sacrifice.
Sartène : une lumière dans la nuit qui envahit le monde. Sartène, la cité fière ; Sartène, la cité du « catenacciu. » Sa lumière ne sera pas étouffée par les ténèbres, car elle est portée par « La petite fille Espérance, escortée par des générations de héros.
CORSICA CATOLICA